Les inégalités de niveau de vie sont élevées dans les espaces urbains, en particulier dans les plus grandes villes. Les inégalités de niveau de vie diffèrent toutefois d’une ville à une autre. Certaines villes, comme Saint‑Denis de La Réunion, sont à la fois pauvres et marquées par des inégalités prononcées, tandis que d’autres villes pauvres, telles que Béthune, sont moins sujettes aux inégalités. Parmi les plus grandes villes, Nantes est celle où les inégalités sont les moins prononcées, avec un niveau de vie médian parmi les plus élevés.
Au sein des villes, les populations les plus modestes d’une part, et les plus aisées d’autre part, résident dans des espaces différents. Ainsi, 2 300 quartiers, regroupant 11 millions d’habitants, peuvent être qualifiés de « aisés » ou « pauvres » en 2021. Dans certaines villes, ces quartiers structurent nettement le territoire, comme à Strasbourg ou à Marseille ; dans d’autres, comme à Rouen, les quartiers sont davantage dispersés.
Les habitants des quartiers pauvres sont en moyenne plus jeunes que ceux des quartiers aisés, et les familles monoparentales y sont surreprésentées. Alors que la majorité des ménages sont propriétaires de leur logement dans les quartiers aisés, huit ménages sur dix des quartiers pauvres sont locataires et leur logement y est plus souvent suroccupé.
Source : Insee
Publication : Insee Références
Date de la publication : novembre 2024