La Loire-Atlantique figure parmi les départements les moins fragiles de France métropolitaine, au regard du chômage, de la précarité de l’emploi ou encore de la part de familles monoparentales. La fragilité sociale y évolue plus favorablement qu’en moyenne nationale entre 2006 et 2016 : la Loire-Atlantique est passée du 3e au 2e rang des départements les moins en difficulté. L’économie du département a mieux résisté à la crise financière de 2008. Le chômage de longue durée et les contrats courts ont diminué contrairement au niveau national, tandis que le chômage y a moins progressé. Des espaces de forte fragilité sociale s’y nichent cependant, en majorité concentrés dans les pôles urbains de Nantes et de Saint-Nazaire. Ces zones se fragilisent depuis 2006, contrairement aux couronnes alentours qui s’améliorent le plus fortement. Des espaces de fragilité intermédiaire se trouvent au sein des espaces ruraux, en particulier au nord du département. Les zones les plus fragiles perçoivent davantage d’aides sociales du Département, notamment dans les domaines de l’enfance, du logement et de l’insertion professionnelle.
Source : Insee
Publication : Insee Analyses Pays de la Loire, n°77
Date de la publication : novembre 2019