Le recours effectif des familles aux différents modes d’accueil résulte de choix sous contraintes multiples et complexes : l’offre de modes d’accueil disponible localement et les manques éventuels de celle-ci, l’accessibilité financière à ces modes d’accueil, la complexité des situations familiales et professionnelles (contraintes horaires, possibilité d’aide familiale…). Mais il vise avant tout à trouver une solution qui réponde au mieux aux besoins spécifiques des très jeunes enfants sur tous les plans : physique, affectif, cognitif, émotionnel et social, en offrant la meilleure qualité de service possible sur ces différents plans.
Malgré une politique volontariste, et des attentes encore importantes exprimées par les familles, le développement de l’offre semble se tarir ces dernières années. Les résultats observés durant la période 2013-2017, couverte par la dernière convention d’objectifs et de gestion (COG) entre l’Etat et la CNAF, marquent en effet un ralentissement fort de créations de places, bien que la demande et les besoins des familles et des enfants restent importants. Parallèlement, on note depuis 2007 une diminution régulière du nombre de bénéficiaires du CLCA/Prépare, avec une accélération de la tendance suite aux réformes de 2014 et 2015 sur le montant et la durée de la prestation.
Source : HCFEA
Publication : Synthèse du Rapport du Conseil de la famille et du Conseil de l’enfance et de l’adolescence – 04-2018
Date de la publication : avril 2018