Les immigrées contribuent aux naissances en France dans une proportion de 19%. L’indicateur conjoncturel de fécondité des immigrées est plus élevé que celui des natives (2,6 enfants contre 1,8 en 2017), mais comme ce surcroît ne concerne qu’une minorité au sein de la population, il relève seulement de 0,1 enfant le taux de fécondité national, qui passe ainsi de 1,8 à 1,9 enfant par femme en 2017. Immigration ou pas, la fécondité de la France reste l’une des plus élevées d’Europe.
Source : Ined
Publication : Population et Sociétés, n°568
Date de la publication : juillet 2019