En 2020, 65 % des Français de 15 ans et plus ont pratiqué au moins une activité physique et sportive au cours des douze derniers mois. En 2018, dans la première édition de ce baromètre, ils étaient 66 % : la pratique n’a donc quasiment pas évolué en deux ans. Mais, pendant les deux mois du premier confinement 2020, cette pratique a été diminuée d’une douzaine de points, s’établissant à 53 %. Toutes les catégories de pratiquants ont été impactées et quasiment aucun non-pratiquant ne s’est mis à la pratique sportive pendant cette période de confinement. Entre 2018 et 2020, la plupart des univers sportifs enregistrent une baisse du nombre de pratiquants, à l’exception notable de l’univers de la course et de la marche et de celui de la forme et de la gymnastique. Sur la même période, la part d’activités pratiquées à domicile progresse nettement, avec un pic pendant la période de confinement. Dans cette édition 2020, deux dispositifs en faveur de la pratique sportive ont été analysés : d’une part, le sport sur ordonnance et, d’autre part, les aides des employeurs auprès des actifs occupés. Ainsi, 16 % des Français interrogés auraient bénéficié d’une prescription médicale pour une pratique sportive, avec un taux plus élevé dans les groupes en moins bonne santé. Quand on a bénéficié du dispositif, la pratique sportive se trouve majorée (+ 12 points par rapport à l’ensemble de la population). Un actif en emploi sur cinq, environ, bénéficie d’une aide à la pratique sportive (qu’elle soit pécuniaire ou logistique) par le biais de son entreprise. Le fait de bénéficier d’une telle aide agit également favorablement sur le niveau de pratique sportive.
Source : INJEP
Publication : INJEP Notes & Rapports, n°2021/03
Date de la publication : mars 2021