Source : INSEE
Publication : Insee Analyses, n°12
Date : septembre 2013
Le maintien d’une fécondité relativement élevée et un flux migratoire de l’ordre de 100 000 entrées annuelles devraient suffire à préserver, à horizon prévisible, la France d’un processus de vieillissement « par le bas », celui qui découlerait d’une baisse de la population d’âge actif.
Le vieillissement se fait donc « par le haut », c’est-à-dire par une croissance du nombre de plus de 60 ans. Cette croissance tient à deux facteurs : l’allongement de la durée de vie et l’arrivée aux âges élevés des générations nombreuses du baby-boom.
L’effet du baby-boom se superpose au mouvement tendanciel de vieillissement lié au premier facteur. Il s’agit d’un effet « en V ». Les baby-boomers ont d’abord retardé le vieillissement en venant gonfler les tranches d’âge actives. Leur arrivée progressive aux tranches d’âge élevées le fait ré-accélérer de 2006 à 2035. Il ralentira ensuite à nouveau, à partir de 2035-2040.
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