Nouvelle prestation et non minimum social, la prime d’activité remplace depuis le 1er janvier 2016 les deux dispositifs existants de soutien monétaire à l’activité des travailleurs modestes : la prime pour l’emploi (PPE) et le volet « activité » du revenu de solidarité active (RSA).
Bien qu’une évaluation ait été conduite dans le courant de l’année 20168 soulignant que cette nouvelle prestation présente une efficacité accrue par rapport aux deux dispositifs qu’elle remplace9, le non-recours reste un enjeu social de premier plan, dans un contexte de crise économique, et une préoccupation majeure pour la Cnaf.
Il s’agit ici dans cette étude de comprendre les situations de non-recours grâce aux entrées et sorties de la prestation.
Les auteurs identifient trois catégories de non‐recours à la prime d’activité qui puisent leurs explications dans des facteurs divers : des freins liés à la connaissance, la représentation et l’accessibilité de la prestation ; des freins liés aux caractéristiques des allocataires potentiels et à leur comportement vis‐à‐vis de la prestation ; des freins liés aux représentations et aux expériences que les allocataires ont des institutions.
Source : Cnaf
Publication : Dossier d’étude, n°213
Date de la publication : 2020