Les femmes et les hommes qui changent de lieu de résidence voient leur situation professionnelle évoluer plus favorablement que les femmes et les hommes « sédentaires ». Toutefois, le déménagement conduit plus souvent à une démission pour les femmes en couple que pour les hommes en couple. Ces derniers sont davantage concernés par une mutation, qui s’accompagne d’une amélioration de la situation professionnelle dans six cas sur dix. Leurs motivations au déménagement sont aussi différentes : relativement aux hommes, les femmes avancent davantage un souhait ou une obligation et moins la perspective d’un emploi plus intéressant.
Après un déménagement, les femmes connaissent moins fréquemment que les hommes une promotion, une amélioration de leurs conditions de travail, une hausse de leurs revenus ou de leur temps de travail. L’évolution de leur position professionnelle suite à un déménagement est aussi moins favorable, notamment si elles vivent en couple : moins de deux femmes en couple sur cinq accèdent à un statut plus élevé, contre près d’un homme sur deux.
In fine, la mobilité résidentielle paraît neutre sur l’activité des hommes et positive sur celle des femmes : toutes choses égales par ailleurs, les chances d’être en emploi sont plus élevées pour les femmes mobiles que pour les sédentaires.
Source : Dares
Publication : Dares Analyse, n°2019-016
Date de la publication : avril 2019