L’endettement moyen a augmenté de 15% depuis 2011 et ses causes ont évolué :
– la part des crédits à la consommation est en nette diminution. Elle représentait encore 58,2% en 2011, contre 39,3% en 2016 ;
– celle de l’endettement immobilier, qui représentait 22,6% en 2011 contre 35,3%, en 2016, est en revanche en augmentation, avec un endettement moyen par dossier de 107987 euros, soit 12735 euros de plus qu’il y a cinq ans ;
– la part des arriérés de charges courantes et des autres dettes, recoupant des réalités diverses (loyer, énergie, transports, dettes familiales, cautions…), passe pour sa part de 17 à 23,6%.
La Banque de France souligne une prédominance persistante des personnes vivant seules (célibataires, séparés et divorcés, veufs) qui représentent 66,1% des dossiers de surendettement.
Les locataires continuent de représenter une nette majorité des dossiers (76,3%), avec une progression de la part de propriétaires accédants (qui passe de 6,1 % en 2011 à 8,3 % en 2016).
La part de personnes sans emploi continue pour sa part d’augmenter :
– 28,7% des dossiers pour surendettement concernent en 2016 des personnes au chômage, contre 25,6% en 2011,
– 12,4% concernent des personnes sans profession, contre 11,7% en 2011,
– 10,1% concernent des personnes sans activité, chiffre identique à celui de 2011.
Source : Banque de France
Publication : Enquête typologique 2016
Date de la publication : février 2017